Négocier avec le M23 ? Une trahison de plus pour la RDC !
Depuis des mois, le régime de Kinshasa avait campé sur sa position de ne pas dialoguer avec le M23, les qualifiant des pantins, une caisse de résonance de Kigali.
L’angola (médiation) annonce que les négociations entre les autorités de la RDC et le M23 pourraient être engagées ce 18 mars. Mais sur quoi devons-nous négocier avec un groupe terroriste qui massacre nos populations, occupe notre territoire et sert d’instrument au Rwanda pour déstabiliser la RDC ? Quelles sont leurs véritables revendications ?
Le M23 avance des justifications fallacieuses pour légitimer son existence, allant de la prétendue marginalisation de certaines communautés à des revendications politiques floues. En réalité, ce groupe n’est qu’un pion du régime de Kigali, qui cherche à imposer ses intérêts sur notre territoire. Négocier avec eux, c’est entrer dans un jeu de dupes dont la RDC sortira une fois de plus affaiblie.
D’abord, accepter des négociations avec le M23, c’est légitimer l’agression. Pourquoi un groupe armé qui massacre, viole et pille devrait être invité à une table de dialogue ? Si nous cédons aujourd’hui, quel message enverrons-nous aux autres milices ? Que la violence paie, et qu’il suffit de prendre les armes pour obtenir ce que l’on veut ? C’est ouvrir la porte à une instabilité sans fin, où d’autres factions armées suivront le même chemin, plongeant notre pays dans un chaos permanent.
Ensuite, ces négociations consacreraient l’impunité. Les crimes du M23 sont connus et documentés. Massacres, viols, enrôlement forcé d’enfants, pillages… tout cela se passe sous nos yeux, et pourtant, certains veulent encore parler avec ces criminels. Où est la justice pour les milliers de victimes ? Peut-on sérieusement imaginer asseoir à la même table ceux qui tuent et ceux qui pleurent leurs morts ?
Enfin, ces discussions ne mèneraient qu’à une nouvelle infiltration de notre armée et de nos institutions. Nous avons déjà commis cette erreur par le passé : intégrer d’anciens rebelles dans l’armée et leur donner des postes au sein de l’État. Le résultat ? Une armée infiltrée, affaiblie et incapable de défendre la nation. Devons-nous répéter les mêmes erreurs et offrir une nouvelle porte d’entrée aux ennemis de la RDC ?
La seule réponse face au M23 doit être la force. Un État souverain ne négocie pas avec ceux qui menacent son existence, il les combat. Si la RDC est aujourd’hui incapable d’imposer cette force, c’est avant tout à cause de l’inaction et des compromissions de ses dirigeants. Le président de la République, en tolérant cette situation, démontre son incapacité à défendre le pays. S’il refuse d’agir, alors il doit partir.
Le peuple congolais ne tolérera plus ces trahisons. Nous disons non aux négociations, non à l’impunité, non à la compromission de notre souveraineté. La seule voie est celle de la résistance.