Par Espoir Botumba
Prévue ce lundi 25 novembre 2024, la motion de défiance initiée contre le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, ne sera pas finalement examinée en cette date et est reportée à une date non programmée par le bureau de l’Assemblée nationale. C’est ce qui est mentionné sur le document signé depuis le dimanche 24 novembre 2024 par Jacques Djoli, rapporteur de l’assemblée nationale.
Le Bureau de l’Assemblée nationale qui a reçu « le vendredi 22 novembre 2024 à 16heures 45 minutes », la motion de défiance contre le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux publics signée par 58 Députés nationaux evoque par la suite l’impossibilité de convoquer la séance plénière ce lundi et souligne que la notification n’a pas été faite à la primature avant l’heure de fermeture des bureaux.
« Le même vendredi à 22 heures après la plénière, le Bureau a écrit à Madame la Première Ministre pour lui transmettre le texte de la motion et lui demander d’instruire le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux publics de se présenter à l’Assemblée nationale à la séance plénière du lundi 25 novembre 2024 convoquée à cet effet, conformément aux articles 146 de la Constitution et 235 du Règlement intérieur. Cependant, en raison de l’horaire de travail au Gouvernement, le courrier n’a pu être réceptionné par les services de la Primature et du Ministère des Infrastructures et Travaux publics. Il le sera ce lundi 25 novembre 2024. Par conséquent, soucieux de respecter les principes du droit de la défense et du contradictoire consacrés par les articles 19 al.3 de la Constitution et 235 susévoqué de notre Règlement intérieur, le Bureau vous communiquera la date de la séance plénière consacrée au débat et au vote de cette motion« . Precise le rapporteur sur le document.
Alexis Gisaro, qui a été interrogé par les députés le mercredi de la selaine dernière, lors d’une séance de questions orales avec débat, n’a pas convaincu une grande partie des élus. En réponse aux questions soulevées par plusieurs députés (Rubens Mikindo, Trésor Lutala, Vincent Andulu, Elie Kambale, Freddy Bonzeke et Patrick Munyomo), nombreux sont ceux qui ont estimé que ses explications étaient insuffisantes.
Le ministre est notamment accusé d’incompétence et d’incapacité à résoudre le problème du délabrement des infrastructures et des routes à travers le pays, en particulier à Kinshasa.