Par OPULENCESI.NFO
Dans une circulaire signée le 7 Août, la ministre Raissa Malu , Ministre de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle citoyenneté, a décidé que les frais scolaires soient exclusivement en monnaie nationale, le franc congolais (CDF).
Cette directive s’applique aux écoles maternelles, primaires et secondaires, y compris les établissements privés.
En outre, la ministre a fermement interdit la perception d’acomptes sur les frais scolaires avant la rentrée scolaire, une pratique souvent décriée par les parents.
Dans le chapitre des réactions, le député national Patrick Eshiba salue cette mesure tout en invitant l’autorité compétente à mettre en place un mécanisme qui aidera l’Etat à faire appliquer cette décision sans faille.
« Je me réjouis totalement de cette mesure qui d’abord vient valoriser notre monnaie , le franc congolais et aider à stabiliser le taux de change à travers le pays et réduire le taux de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollars américains », a indiqué l’élu de la Tshangu à Kinshasa.
Tout en soulignant que certaines de ces mesures avaient été prises par le passé, mais n’avaient pas été respectées. Patrick Eshiba Kasemuana appelle la ministre de l’Éducation nationale, celui de la justice et tous les partenaires de l’éducation en RDC de prémunir l’application stricte et de sanctionner sévèrement les responsables d’écoles qui ne se conformeraient pas à ces directives.
« Dans notre pays, plusieurs mesures ont été prises pour le bien de tous , mais jamais appliquées simplement parce que l’Etat a failli toujours à son devoir de suivi et de coercition. Dans cette affaire, l’Etat doit à nouveau revêtir son caractère de Léviathan pour dompter cette mesure à tous les établissements concernés et faire en sorte que ces derniers ne créent pas des mécanismes pour contourner cette mesure.
Par exemple, fixé les frais en dollars mais payables en franc congolais au taux voulu par l’établissement et cela avec obligation », a ajouté Patrick Eshiba.
Il appelle les autorités compétentes à « imposer le taux de la banque centrale à toutes les écoles concernées, qui fixeront les frais en dollars mais payables franc congolais de sorte que les parents des élèves soient protégés contre les abus financiers souvent observés dans les établissements scolaires ».
Nelson Mandela disait que « L’éducation est l’arme la plus puissante que nous puissions utiliser pour changer le monde », a opiné Patrick ESHIBA.